Don’t worry, be happy !

Ne te laisse pas voler le moment présent…
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Le processus de la douleur
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Nous croyons que la vie est une question de choix. 

Il n’y a peut-être pas que de bons moments mais il y a toujours du bon dans chaque chose. Comme dit ce proverbe :

Nous ne pouvons pas empêcher la tempête de venir mais nous avons toujours le choix de danser ou pas sous la pluie…  Ce tableau siège fièrement sur un des murs de notre maison, comme pour nous le rappeler lors des nuits de tempête… 

Nous voulons vous parler ici de quelque chose de crucial qui peut venir ternir nos vies de parents d’enfants à besoins spéciaux, un fléau qui nous atteint parfois plus souvent que d’autres parents : l’inquiétude.

Ce voleur qui nous dépouille des trésors de nos vies et nous laisse faibles et sans forces sur le chemin est :  L’inquiétude. 

L’inquiétude est vraiment un fléau qui guette les parents comme nous…

Elle empêche de dormir, vole notre énergie, peut détruire les corps physiques en occasionnant des maladies comme des ulcères, des troubles de la tension, des dépressions, etc. et consume la vie de celui ou celle qu’elle affecte… 

Elle rend ternes, sur les nerfs et détruit les relations avec les personnes proches de nous. Rongés par elle, nous devenons comme happés, elle nous aveugle, nous consume, change notre perception de la situation en mettant une loupe sur un minuscule grain de sable et faussant notre vision, nous empêchant de profiter de la magnifique plage sous nos yeux, trop focalisés sur ce petit point « grossi ». 

Cela vous est-il déjà arrivés d’être comme obnubilés par ce fichu rdv médical qui vient de tomber? Lorsque vous discutez avec votre moitié, vous êtes agressif(ve) et un rien vous énerve ? Si on gratte un peu, au fond c’est que l’inquiétude est venue vous voler votre joie et remplace vos pensées pleines de vie par de la peur, du stress et votre niveau anxiogène pourrait commencer à toucher son paroxysme si vous ne la canalisez pas… 

S’inquiéter c’est faire une mauvaise utilisation de notre imagination, cela emmène un sentiment de malaise, de troubles… Avez-vous remarqué à quel point lorsque vous laissez l’inquiétude entrer dans votre vie, elle vous happe et vous emmène à des endroits d’angoisse de plus en plus profonds ? Vous devenez comme saouls… Ce fléau touche des milliers de personnes, et à notre avis, les parents comme nous y sont  très souvent exposés. 

Lorsque nous apprenons un diagnostic ou une suspicion, nous avons cette fâcheuse tendance à aller sur le net, fouiller sur la pathologie et là, c’est une explosion de mauvaises pensées qui se déchaînent! Est-ce que ça nous dessert ? Complètement ! 

Sur la toile, nous trouvons les pires scénarios qu’ils soient, nous voilà donc partis à imaginer le pire et à nous miner le moral avec des « présuppositions » qui ne se réaliseront certainement pas !

Mesdames, Messieurs, une des plus grandes victoires que nous puissions avoir en tant que parents d’enfants à besoins spéciaux c’est de réussir à manager nos émotions. Nous devons avoir les idées claires pour affronter notre quotidien, pour surmonter les défis, pour prendre des décisions sages, pour collaborer avec l’équipe médicale, nous devons être clairs et non submergés par des émotions négatives. 

Nous devrions adopter une ligne de conduite personnelle qui décide de ne pas laisser les pensées négatives prendre toute la place dans notre cœur et notre tête. Cela ne nous sera pas utile dans notre situation, loin de là ! Nous devrions décider de ne pas aller chercher sur Internet des choses au sujet de la condition et de l’évolution « possible » (ou pas) de la pathologie et nous devons nous faire violence pour nous tenir à cette ferme décision !

Ne permettons pas à notre esprit d’être rempli de peur, de pensées qui s’infiltrent pour nous conduire à l’angoisse sur telles ou telles possibilités. Ces faits et ces informations vont nous rendre hors de contrôle, ce sera la porte ouverte où la tornade de la peur va s’engouffrer et nous aspirer de plus en plus profondément.  Nous ne sommes pas en train de dire que les mauvaises pensées ne doivent pas venir en nous. Non, nous sommes en train de dire de fuir ce qui pourrait les attirer… 

« On ne peut pas empêcher les oiseaux de voler au-dessus de notre tête mais on peut les empêcher d’y faire un nid. »

Les mauvaises pensées viendront, le tout est de ne pas les cultiver, de ne pas alimenter des peurs, des angoisses sur des tableaux qui ne se présenteront peut-être jamais !

Le nombre de fois où nous sommes tombés dans ce piège… On nous annonce qu’on va faire des analyses pour telle pathologie. Et là, nous allons rechercher la pathologie sur le net, nous allons nous renseigner la dessus. Les tableaux les plus noirs nous sont décrits. On commence à avoir peur, à s’enliser dans une humeur maussade, on craint pour le futur. Et finalement, les résultats tombent et ce n’est pas cela… Ouf ! Mais en même temps quel gâchis… Nous nous sommes pris la tête pour rien, nous avons gâché des moments de joie que nous ne récupèrerons plus, nous avons peut être malmené notre couple avec notre mauvaise humeur générée par l’angoisse…

Ne permettons pas à nos émotions, à l’inquiétude, de gouverner nos décisions. L’inquiétude ne change pas le futur mais elle bousille considérablement le moment présent ! A ce propos, nous avons un autre article qui s’intitule “ne te laisse pas voler le moment présent” que nous te conseillons de lire si tu ne l’as pas encore fait 😉

L’inquiétude est comme un rocking chair, toujours en mouvement, mais sans nous mener nulle part… 

Ce que nous avons constaté c’est que l’inquiétude est  tout simplement un voleur de joie ! Elle ne change pas notre futur ! Très souvent, les choses pour lesquelles nous nous inquiétons ne se réalisent jamais !!! Par contre, elles bousillent notre présent… 

“Quand je regarde en arrière et pense à tous ces soucis, je me souviens de l’histoire du vieil homme qui a dit sur son lit de mort qu’il avait eu beaucoup de problèmes dans sa vie, mais la plupart d’entre eux ne sont jamais arrivés” Winston Churchill

S’inquiéter est le plus souvent juste une perte de temps et aussi ce qui détruit notre moment présent. 

Nous vivons tellement dans la crainte de telle ou telle chose que nous passons à côté du moment présent et du bonheur qu’il contient :

Aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle « le présent ».


By Brunella

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